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kurukka: (NYTIMES)@helshades Dans le fond, on pourrait se dire que c’est une mesure d’équité que de refuser d’influencer le vote en faveur de l’un ou de l’autre… Dans les faits, on sait bien que Jupiter est marié d’amour idéologique à l’UE et que la France, c’est par excellence le monstre-bébé néolibéral à faire grandir. On dira sans doute, pour changer, que les suspicions d’ingérence supranationale ne sont que le fait de complotistes pro-Russes, europhobes et de fascistes anti-démocratie. Et les commentaires les plus crétins d’une mainmise de la Russie autocrate sur la France grâce à MLP vont continuer bon train, d’ailleurs. C’est drôle, quand on voit toute la presse libérale et les technocrates de l’Europe se chier dessus à l’idée de voir élue une femme qui propose le RIC, dont on dit qu’elle l’utilisera pour contourner la Constitution (qui rappelle que la souveraineté dépend largement du peuple via le référendum…) alors que Macron lui-même ne l’a jamais utilisé et ne l’utilisera jamais. L’exemple du TCE leur reste sans doute en mémoire : surtout, ne pas consulter l’avis du peuple ! En fait, on peut dire ceci : Marine Le Pen a un programme politique tellement gazeux qu'on ne sait pas trop ce qu'elle ferait du pouvoir, mais on sait exactement ce qu'Emmanuel Macron en a fait. On a le droit de ne pas vouloir d'un Le Pen à la tête de l'État mais on ne peut pas en toute honnêteté qu'Emmanuel Macron est moins pire. Je comprends très bien les abstentionnistes mais je ne me cacherai pas derrière mon petit doigt en appelant à voter LaREM avec le bilan présidentiel et la perspective d'au moins cinq années supplémentaires, Macron ayant inscrit dans son programme des mesures qui vont totalement annihiler les vestiges du socialisme français. Et la retraite à 65 ans, le salaire minimum baissé, la fin de la Sécu ne sont que le début.Point besoin de complotistes pour connaître l'opinion de l'Union européenne au sujet des institutions françaises. La France se fait taper sur les doigts depuis des années à cause de ses restes de service public. Je ne pense pas que les gens comprennent bien ce qui se joue sur la scène internationale : rien que le marché de l'éducation représente deux fois celui de l'automobile. Privatiser l'instruction, c'est permettre par exemple aux start-ups qui vendent des logiciels d'avoir un État comme client, pompant l'argent public tout en bénéficiant de crédits d'impôts. -- source link
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